Bienvenue sur le site de MIA. Vous pourrez découvrir sur ce blog diverses Minis Interviews d'Auteurs de bd (et d'artistes, essentiellement dans le domaine du graphisme). En français comme en anglais. Les but des MIA's est de présenter des artistes nouveaux ou déjà confirmés, mais aussi des sites internet, des collectifs, des fanzines, des forums et même des e-boutiques - boutiques en ligne - qui permettent d'en découvrir. Bonne visite et n'hésitez pas à me contacter et à laisser des commentaires sur les MIA's pour déposer vos avis, vos appréciations etc.

2 janv. 2009

Looky


Looky

Auteur postpubère (1987 quand même) que j'ai ramassé dans une classe de l'EESA en banlieue parisienne (Orly), Looky est un inconditionnel de mangas, de jolies filles et de boissons peu recommandables. Eduqué au Dragon Ball Z et à Play Boy il est actuellement étudiant en animation et accessoirement illustrateur freelance (il dessine aussi la série Nocturnes Rouges avec Emmanuel Nhieu au scénario).

Tu reprends le dessin de la série 'Nocturnes Rouges' d'Emmanuel Nhieu. Bon alors la question type : ce n'est pas difficile de 'récupérer' une série étrangère avec ton trait ?

Nan, c'est juste un jeu. J'ai vraiment pris plaisir à reprendre les codes graphiques de Manu pour ces "next gen'" (l'héroïne ayant pris 12 ans d'âge depuis le Tome 4, à la fin du premier cycle... où on laisse une gamine en apprentissage guerrier pour y retrouver une chasseuse de vampires accomplie, téméraire, puissante... bref, bien formée).
Cette reprise de trait est largement justifiée par le fait que les lecteurs de Nocturnes Rouges avaient connus depuis toujours la série avec la "patte Nhieu"... ce trait de Manu, c'est un peu Nocturnes Rouges justement, et autant s'en jouer et ne pas perdre le lectorat dans un changement brusque.
J'ai quand même pu largement apporter mes pierres à l'édifice. Notre collaboration est très ouverte (so cool ^_^). J'ai ainsi pu jouir de la totalité des designs (du moment que l'on y reconnaissaient les personnages des tomes d'avant...), ré-axé la série sur une ambiance plus orientale, désertique, ce qui avait été amorcé sur le Tome 4 avec l'aide de Florence Torta qui en a mis tout le parfum avec une nouvelle gamme de couleurs très chaudes. Enfin, j'ai agrémenté le dessins de nombreux détails, poussé un découpage et une composition plus cinématographique pour allait de paire avec la maturité qu'a gagné l'héroïne, et donc sa série.

Tu as un style très 'manga français' si je puis m'exprimer ainsi. As-tu intentionnellement développé ce graphisme ou est-ce venu naturellement ?

Manu avait déjà gratté du coté d'un style international avec les premiers volumes. Son influence comics était largement présente... son influence manga l'était tout autant !
Dans son sillage, j'ai poussé le vice. Le côté manga vient assez vite au pays de l'étiquette (NDI la France pardi !) quand on met en scène une baston à coups de sabres et de guns magiques le tout dans des cadrages très rapprochés.
Il y a, bien sûr, une pincée de manga là dedans. Mais plus que de chercher l'hommage ou la référence a un registre ou un autres, je tente avant tout de servire au mieux l'histoire.

Tu es plutôt à lire Gaston Lagaffe ou Naruto ?

J'aime pas lire... désolé. Je regarde les images surtout. Hey, c'est dajà pas mal! ^^' (j'ai honte...)
J'envie la maîtrise et le dynamisme et de Franquin. J'apprends le découpage et le rythme à chaque nouveau tome de Naruto.
...
Mais t'es vache là, tu ne m'offres pas beaucoup le choix avec ces deux là.
Il y a tant de maîtres a citer !
Il faut prendre le bon, partout où il se trouve, après tout.

C'est le premier janvier (date de la MIA). Bonne année. Tu as pris de nouvelles résolutions ?

Boucler mon retard sur le Tome 6 de Nocturnes Rouges, déjà !
Pour le reste pas grand choses...
Il faut que je perfectionne (que je revois de fond en comble oui!) mon sens de l'organisation, que mes projets ne se bousculent pas tous en même temps, mon agenda tire déjà bien la gueule...

Son Blog

Sa gallerie

Son projet de fin d'étude :


30 déc. 2008

Gadjiin


Gadjiin

Comme tout journaliste fainéa... euh de talent qui se doit, j'ai sournoisement 'emprunté' un passage de l'autobiographie de Gadjiin sur sont site personnel : "Je m'appelle Gabriel, j'habite à Paris et j'ai 26 ans. Illustrateur freelance, [...]. Fasciné par le dessin depuis l'enfance j'ai décidé d'en faire mon apprentissage dans l'intention de vivre de ma passion. J'ai étudié dans des établissements où j'ai pû toucher un peu à toutes les disciplines du dessin..."

Es-tu entièrement illustrateur freelance ou est-ce ta profession du dimanche ?

C'est une Profession du dimanche, et de tout les autres jours le jour où l'on me proposera des projets. J'ai un job à coté, mais c'est en attendant de pouvoir vivre entièrement de mes passions : l'illustration et la bande dessinée.

Quelles sont tes principales sources d'inspirations ?

Pendant longtemps j'essayais de me détacher de ce que je voyais, par peur de trop m'en inspirer et de ne pas avoir mon propre univers. Désormais c'est l'inverse, j'ai compris que cela ne fonctionnait pas de cette manière, je dévore tout ce que je peux, je trouve l'inspiration dans tout ce que je vois et tout ce qui m'entoure.
Des peintures célèbres, aux blogeurs amateurs, en passant par le cinéma, la nature et même les détails architecturaux. J'essaye d'être attentif à tout, dans tous les domaines.
Donc je ne pense pas avoir des sources d'inspirations principales, mais en ce moment même si cela ne se voit pas encore dans mes dessins, j'ai en tête certaines œuvres de "Akira Kurosawa", plus particulièrement certains plans de "Shichinin no samurai" (les sept samouraïs) qui m'ont donné des idées pour de futures illustrations.

Où trouves-tu tous ces noms : Zukuzu, Gadjiin, etc. ?

Gadjiin je le traine depuis un bon moment, je l'avais entendu il y a très longtemps dans un reportage sur le japon, et dans mes oreilles de jeune garçon, j'en ai fait une mauvaise transcription. En fait c'est plus "gaijin", dérivé de "gaikokujin"(litt. « personne d'un pays extérieur ») c'est un terme japonais utilisé pour désigner les étrangers au Japon.
Zukuzu, c'est un mot que j'ai inventé pendant une conversation avec un ami lorsque je ne trouvais plus mes mots afin d'éviter les mots comme truc, chose ou machin... Il ne veut rien dire, depuis il est devenu ma marque de fabrique, mais on peut surement lui trouver un sens dans une autre langue...

Si je te dis Noël, tu me réponds ?

Une raison de plus de faire une illustration et que cette année j'ai été très sage, vraiment trèèèèès sage...

Le monde de Zukuzu

Une belle illu' de Gadjiin :


27 déc. 2008

Joyeux Noël

Merry Christmas !

Image de Science Presse

Joyeux Noël à tous mes lecteurs (maman et papa en somme) avec un tout petit peu de retard.
Je collecte de nouvelles MIA pour avant la rentrée.
Bonnes vacances à tous.

14 oct. 2008

King Dag


King Dag'
'Vieil' auteur de chez 30 jours de BD, sa majesté King Dag n'est en effet ni le petit nouveau de la bande, ni le plus jeune. Présent depuis (presque) le début de l'aventure, son altesse a la chance d'être gaté par la nature d'un humour certain et d'un graphisme plus qu'apétissant ! De plus malgré son satut de VIP, Dago (et oui on s'appelle par nos petits noms, que voulez-vous...) a bien daigné répondre aux modestes question d'un de ses sujets...

Toi aussi t'as mis ta culotte à l'envers ?

ohOoh, Je vois que tu fais référence à mon pseudo, si spirituel... KingDag’ est effectivement le diminutif de King Dagobert, lui-même tiré du fait hilarant que mon nom de famille est “Leroy” et que je suis toujours un peu dans les nuages, au point de me glisser tête-bêche dans mon slip. C’est idiot, non ... ? Les enfants, quand vous serez grand, pensez à bien choisir votre pseudo, sinon, vous le traînerez longtemps comme un boulet (tiens Boulet, c’était bien, ça, j’aurais dû y penser avant, meeeeerde....)
Plus sérieusement, ce que j’ai mis à l’envers, c’est cette idée que le dessin ne me mènerait à rien, un métier pas sérieux. Personne ne m’avait vraiment découragé à l’époque, mais je pensais que faire des ptits mickeys n’était pas pour moi. J’avais donc enfoui tout ça, crayonnant de moins en moins. Et puis, d’un coup, après quelques années d’inaction graphique, grâce à internet, j’ai découvert les blogs BD, et je me suis dit que je pouvais y avoir ma place, développer des contacts dans ce domaine, échanger des idées, etc. Une irrésistible envie de montrer mes dessins à qui voulait bien les voir, s’empara alors de moi ...

Comment es-tu tombé dans l'équipe de 30 jours de bd ?

Eh bien El magnifico Shuky -Que le grand Kaitiakitanga jonche le sol de pétales de géranium à chacun de ses pas- est venu me chercher grâce à mon blog BD.
A l’époque, comme je le disais plus haut, je ne dessinais presque plus, pris que j’étais dans les méandres de la vie professionnelle. Bon, la flemme avait également pris quelque peu possession de mon espace vital, et puis le mariage, les enfants, tout ça, la flemme aussi (je l’ai déjà dit ? pardon ...).
L’appel au secours de ce Shuky, désireux qu’il était de satisfaire sa soif de maîtriser par la force un groupe d’individus talentueux, vint donc sonner à mes oreilles comme une opportunité de sortir de l’ombre.
Par pure charité chrétienne, je lui promis de réfléchir à sa proposition et paf ! 2 secondes après, j’étais pieds et poings liés, obligé d’alimenter cette secte sans discontinuer ... La vie n’est-elle pas chienne, depuis, je ne suis toujours pas connu. M’aurait-on menti ?
Mais bon, comme l’équipe est vraiment choupa chouette, plein de gens bourrés de talent, de styles différents et avec un super état d’esprit, je pense que je vais m’incruster. Je fais parti des doyens, mais peutimporte, ça me rajeunit de me frotter à des petits djeun’s (youhouu, viens chercher un cachou dans la poche à Pépé, huhu...)

Fais-tu quelque chose en dehors de la bande-dessinée ?

Fort heureusement, car la BD ne nourrit pas son roi, du moins en ce qui me concerne ... Bon, et puis à vrai dire, mon objectif n’est pas forcément d’en vivre, je veux déjà m’amuser et si la mayonnaise prend, ce sera un plus. Non, mon VRAI métier est graphiste, intégré au service communication d’une grande entreprise industrielle. Je suis bien loin des dessins humoristiques, même si j’arrive à en placer quelques-uns de temps à autre en com’ interne. Ceci dit, mon job est assez intéressant, je ne peux vraiment pas me plaindre, je bosse avec des gens sympas (sauf peut-être Jacques ^^). Ah, je gribouille en réunion, j’essaie d’amuser mes collègues et je peux faire le café aussi.
Je travaille un peu pour moi à côté, j’aime plancher sur des logos, des maquettes de brochures, magazines, etc. Je suis nul en bricolage, mais ça tout le monde s’en cogne, sauf peut-être toi, mon amoouur ... J’aimerais bien bosser un jour sur un album de BD à moi, je sens que l’idée commence à mûrir gentiment. Il faut que j’arrive à m’organiser et à me libérer du temps. Oui, je sais, je ne suis plus tout jeune et aloors ????

Un dernier mot pour la route ?

Beuuh, je veux bien lui dire un truc à la route, mais je la connais pas, moi. Je vais te prendre, la route, gnek, gnek, gnek, je vais te tracer, ... huhu, je ... je .... sinon, quand est-ce qu’on mange ? ^_^°

7 oct. 2008

Casemate


Casemate

Petit nouveau qui se glisse entre Fluide Glacial, Bodoï ou encore Psikopat, Casemate rencontre un gros succès et accueille déjà beaucoup d'avis positifs de toutes parts (auteurs, forumeurs, blogueurs etc.). Complet, vif et en couleur Casemate semble dans la ligné d'un feu Bedeka. Très gentiment, Frédéric Vidal, le rédac' chef, a accepté de répondre à mes quelques questions.

Pourquoi Casemate ?

Choisir le titre d’un mensuel n’est jamais simple. C’est uniquement une facétie sur le mot «case». Je trouve que ça sonne plutôt bien. Pas vous ?

Avez-vous quitté BoDoï et créé Casemate pour avoir davantage de liberté ?

Casemate appartient à ses rédacteurs, Jean-Pierre Fuéri et moi, et non à des financiers. Je pense que c’est très sain. Nous pouvons effectivement le mener à notre manière.

Financièrement comment se porte-t-il, d'ailleurs, ce nouveau magazine ?

C’est encore une chose fragile. Mais les charges étant maîtrisées, nous envisageons l’avenir sereinement. Pour l’instant la pub est encore timide, mais le journal est équilibré grâce à ses ventes. Je ne vois pas pourquoi elles s’effondreraient brutalement.

Pensez-vous apporter quelque chose de différent par rapport aux autres mensuels ?

Les planches commentées que nous publions, c’est-à-dire une séquence extraite d’un album commentée dans ses marges par son auteur, provoquent des réactions assez variées. Les néophytes nous disent : « c’est vachement bien, mais les pros doivent s’ennuyer car ils savent déjà tout ça ». Et les amateurs s’inquiètent : « c’est vachement bien, mais les néophytes ne doivent rien y comprendre » ! En fait chacun les lit à sa façon, et, je crois, y trouve beaucoup de plaisir.

Êtes-vous satisfait de votre situation au sein de ce nouveau magazine ?

Jean-Pierre et moi avons constitué autour de Casemate une équipe de rédacteurs solides dont certains ont quitté BoDoï en même temps que nous. Ils ont envie de bien faire leur boulot, je pense que ça se sent à la lecture du journal.

Quelles améliorations sont prévues pour Casemate ?

Un journal est en constante évolution. Chaque numéro est un nouveau challenge et nous tentons systématiquement de l’améliorer. J’espère que chaque Casemate sera meilleur que le précédent, en tout cas nous nous y employons.

Casemate, le site