Escapo
Fanzine déjanté se composant de dessinateurs plus fous les uns que les autres, Escapo est un mélange de souillure de papier-toilette et de papier de verre pilé. Esclavagisme, maltraitance, sado-masochisme, sodom... hem, la rédaction de ce torchon n'hésite pas sur les moyens pour avoir son amas de planches trimestrielles, même s'il faut tuer pour ça. Pour renchérir le tout, Escapo est ininteressant et dénué de sens. En somme, lisez-le.
Décrivez nous en quelques lignes ce qu'est Escapo : origines, géniteurs, publications, distributions, etc... ?
Les géniteurs sont encore inconnus puisqu’on a trouvé Escapo un soir de pluie dans la rue, comme il avait froid on lui a donné une couverture en papier glacé tout en couleurs 250gr. Il avait un petit chien qu’il tenait au bout d’une ficelle, et qui, bien que très mal élevé, était joueur et mutin. On l’a appelé Skippy, à la mémoire de notre kangourou de compagnie décédé quelques mois plus tôt en tentant d’arrêter à la seule force de ses pattes arrières une jeep de contrebandiers colombiens qui roulait à vive allure. Comme un Escapo et son chien ça revient cher à élever, on a décidé de le vendre 3€ le pack.
Escapo accueille dans son deuxième numéro un panel d'auteurs bien installés dans la bd et le blog bd, Marc Lizano, Jzef, Rum etc. Comment arrive-t-on à publier ce genre d'auteur ? Comment se passent les premiers rapports ? Qui contacte qui ?
La plupart du temps on se ballade sur la blogosphère en cherchant des auteurs qui nous plaisent, c’est comme ça qu’on a contacté Marc Lizano, un peu au culot, et qu’il a eu la gentillesse d’accepter notre invitation.
Le développement des blog bd a permis à des auteurs de présenter des projets libres de ton et il semblerait que les grands éditeurs ne s’interessent que peu, pour l’instant, à cette nouvelle contre-culture. Et plus sérieusement, les auteurs comme Rum, ne font pas partie des auteurs élus, mais plutôt de la seconde catégorie que nous appelons dans le jargon professionnel des morbacks.
Quand vous adoptez un petit animal il n’est pas toujours évident de se débarrasser des puces.
Skippy est le nom du fanzine, davantage libertin, à l'intérieur d'Escapo. Plus franc, moins intellec (quoique...) il est sans aucun doute plus poussé vers un humour pipi-caca. Pourquoi ne pas en faire un fanzine apart ?
A la limite, on pourrait dire qu’on attend que ça, qu’ill se cassent, mais comme les morbacks de la catégorie sus-nommée sot trop flemmards pour construire leur propre maison, ils préfèrent squatter le canapé d’Escapo. Ils ne font jamais la vaisselle, ni le ménage, et ont une hygiène plus que douteuse. Voila comment un magazine de la classe d’Escapo ne connaitra jamais le succès et la reconnaissance avec des boulets pareils.
En vérite les membres de Skippy sont souvent les même que ceux d’Escapo et au delà des blagues sur la concurrence entre les deux rédactions, il s’avère que nous ne considérons pas Skippy comme un deuxième magazine, mais plutôt, Escapo et Skippy étant comme les deux poumons d’un même organisme. (Ou alors si Escapo était le cœur, Skippy serait surement le foie).
Escapo restera-t-il un fanzine complètement autonome ou esperez-vous un jour en faire un 'Magazine' à publication internationale (huhu) ?
On serait ravis d’avoir des partenaires financiers qui nous permettraient d’en faire un magazine à plus large diffusion, si l’on avait l’assurance de garder notre totale indépendance artistique.
Escapo
Fanzine déjanté se composant de dessinateurs plus fous les uns que les autres, Escapo est un mélange de souillure de papier-toilette et de papier de verre pilé. Esclavagisme, maltraitance, sado-masochisme, sodom... hem, la rédaction de ce torchon n'hésite pas sur les moyens pour avoir son amas de planches trimestrielles, même s'il faut tuer pour ça. Pour renchérir le tout, Escapo est ininteressant et dénué de sens. En somme, lisez-le.
Décrivez nous en quelques lignes ce qu'est Escapo : origines, géniteurs, publications, distributions, etc... ?
Les géniteurs sont encore inconnus puisqu’on a trouvé Escapo un soir de pluie dans la rue, comme il avait froid on lui a donné une couverture en papier glacé tout en couleurs 250gr. Il avait un petit chien qu’il tenait au bout d’une ficelle, et qui, bien que très mal élevé, était joueur et mutin. On l’a appelé Skippy, à la mémoire de notre kangourou de compagnie décédé quelques mois plus tôt en tentant d’arrêter à la seule force de ses pattes arrières une jeep de contrebandiers colombiens qui roulait à vive allure. Comme un Escapo et son chien ça revient cher à élever, on a décidé de le vendre 3€ le pack.
Escapo accueille dans son deuxième numéro un panel d'auteurs bien installés dans la bd et le blog bd, Marc Lizano, Jzef, Rum etc. Comment arrive-t-on à publier ce genre d'auteur ? Comment se passent les premiers rapports ? Qui contacte qui ?
La plupart du temps on se ballade sur la blogosphère en cherchant des auteurs qui nous plaisent, c’est comme ça qu’on a contacté Marc Lizano, un peu au culot, et qu’il a eu la gentillesse d’accepter notre invitation.
Le développement des blog bd a permis à des auteurs de présenter des projets libres de ton et il semblerait que les grands éditeurs ne s’interessent que peu, pour l’instant, à cette nouvelle contre-culture. Et plus sérieusement, les auteurs comme Rum, ne font pas partie des auteurs élus, mais plutôt de la seconde catégorie que nous appelons dans le jargon professionnel des morbacks.
Quand vous adoptez un petit animal il n’est pas toujours évident de se débarrasser des puces.
Skippy est le nom du fanzine, davantage libertin, à l'intérieur d'Escapo. Plus franc, moins intellec (quoique...) il est sans aucun doute plus poussé vers un humour pipi-caca. Pourquoi ne pas en faire un fanzine apart ?
A la limite, on pourrait dire qu’on attend que ça, qu’ill se cassent, mais comme les morbacks de la catégorie sus-nommée sot trop flemmards pour construire leur propre maison, ils préfèrent squatter le canapé d’Escapo. Ils ne font jamais la vaisselle, ni le ménage, et ont une hygiène plus que douteuse. Voila comment un magazine de la classe d’Escapo ne connaitra jamais le succès et la reconnaissance avec des boulets pareils.
En vérite les membres de Skippy sont souvent les même que ceux d’Escapo et au delà des blagues sur la concurrence entre les deux rédactions, il s’avère que nous ne considérons pas Skippy comme un deuxième magazine, mais plutôt, Escapo et Skippy étant comme les deux poumons d’un même organisme. (Ou alors si Escapo était le cœur, Skippy serait surement le foie).
Escapo restera-t-il un fanzine complètement autonome ou esperez-vous un jour en faire un 'Magazine' à publication internationale (huhu) ?
On serait ravis d’avoir des partenaires financiers qui nous permettraient d’en faire un magazine à plus large diffusion, si l’on avait l’assurance de garder notre totale indépendance artistique.
Escapo
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