Wandrille
Beaucoup d'auteurs s'associent avec un animal ; Lewis Trondheim est un oiseau, Fabrice Tarrin est un lémurien, Martin Vidberg est une patate (d'accord, il fait exception), et c'est donc tout naturellement que Wandrille s'est dirigé vers... le cochon. Et comme le disait si bien Roland Bacri : "Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. Qui vivra verrrat".
Ca vient de quoi wandrille ?
Dans le monde de la bande dessinée où le pseudo règne en maître, la plus part des gens vont donc naturellement me poser cette question, mais non, c'est juste mon prénom. Alors ça vient d'où... D'un saint lorrain du 10° siècle, époque Dagobert, la culotte à l'envers. Etant doté par les lois de la génétique d'un nom de famille d'une banalité navrante, mon père a cru compenser cette injustice en se lâchant sur mon prénom. Il parait que ça forme des personnalités... Merci bien. Enfin, du coup, le jour où tu dois trouver un nom d'auteur, c'est pratique il n'est pas besoin de chercher loin.
D'où te vient cette passion pour le cochon (NDI : le blog de Wandrille tourne autour du porc) ?
Je n'ai pas de passion pour le cochon, c'est juste un animal qui m'est naturellement venu pour me servir d'alter ego. Un animal familier, mais pas trop qu'on associe à tout un tas de qualités que j'ai : caractère de merdre, hygiène limitée, bon goût, cuit ou nature. Et puis les animaux biens étaient déjà pris... Alors j'ai levé l'option sur le porcin. Où peut-on te trouver sur le net ? Sur mon blog, sur le site de WARUM, la maison d'édition montée avec Benoît Preteseille, sur Grand papier... plus quelques blogs collectifs, et un ou deux blogs anonymes qui me servent de défouloir, parfois.
Je vois que tu manies souvent le pinceau. Tu es plutôt vieille école ?
Ah ah ah, oui non, ça dépend... mes premières bédés étaient faites à la souris sur illustrator, la quatrième était gravée sur bois (très vieille école), en ce moment, je travaille beaucoup au feutre pinceau, mais ça a encore un côté trop outil maîtrisable pour moi (même si je ne suis pas un foudre de guerre : ce que je veux dire c'est qu'il y trop de tentation d'aller vers un truc propre, dont je suis incapable mais qui m'attire)... ça fait deux mois que j'hésite à me lancer sur un vrai pinceau et faire des trucs bien crados, mais bon... vu mon indécision chronique, ça risque de prendre encore du temps avant que je m'y mettes. Quand à la mise en couleur à l'ordinateur, j'en ai fait beaucoup et je crois que ça a naturellement tendance à faire de moi un daltonien... Je manque de rigueur pour obtenir des résultats disons supportables pour la rétine humaine. Mais je vais progresser, je le jure.
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